Choux à la crème

Son origine remonte au XVIe siècle. On attribue les bases de cette invention à un pâtissier italien nommé Penterelli, qui était un cuisinier de la reine Catherine de Médicis.

En 1540, son successeur Popelini quitte son Italie natale pour rejoindre la reine à la Cour de France. Il améliore la recette de Penterelli et imagine un gâteau à partir d’une pâte de son invention qu’il garnit ensuite de gelée de fruits pour former un «poupelin». Pour ce faire, il confectionne un gâteau à partir d’une pâte séchée garni de gelée de fruits qu’on appelait «pâte à chaud». 

Ce n’est que plus tard qu’elle prend le nom de « pâte à choux », après avoir été perfectionnée par Jean Avice, pâtissier de Talleyrand, et Antonin Carême.

Très vite, les plus grands pâtissiers, comme Avice, au service de Talleyrand, perfectionnent la pâte à choux. Mais c’est avec Antonin Carême, l’un des plus grands pâtissiers du XIXe siècle, que ce dessert va gagner ses lettres de noblesses. Au XIXème, le grand cuisinier de l’Empire imagine de délicieux petits choux farcis de crème pâtissière ou de chantilly: la profiterole vient de naître! L’histoire ne dit pas, qui le premier, a versé du chocolat chaud…

L’histoire du chou ne s’arrête pas là. Éclairs, religieuses… ses déclinaisons font les beaux jours des vitrines de nos pâtisseries préférées. 

Su origen se remonta al siglo XVI. La base de este invento se atribuye a un pastelero italiano llamado Penterelli, que fue cocinero de la reina Catalina de Médicis.

En 1540, su sucesor Popelini abandonó su Italia natal para unirse a la reina en la corte francesa. Mejoró la receta de Penterelli e imaginó un pastel usando una masa de su invención que luego adornó con gelatina de frutas para formar un «poupelin». Para ello, hizo un pastel con masa seca cubierto con gelatina de frutas al que llamó «masa caliente».

Sólo más tarde tomó el nombre de “pâte à choux”, después de haber sido perfeccionado por Jean Avice, pastelero de Talleyrand, y Antonin Carême.

Muy rápidamente, los grandes pasteleros, como Avicio, que trabajaba para Talleyrand, perfeccionaron la pasta choux. Pero fue con Antonin Carême, uno de los más grandes pasteleros del siglo XIX, que este postre ganó fama. En el siglo XIX, el gran chef del Imperio imaginó unos deliciosos bollitos de choux rellenos de crema pastelera o de nata montada: ¡nació el lucro! La historia no dice quién fue el primero en servir chocolate caliente…

La historia del repollo no termina ahí. Eclairs, religiosos… sus variaciones son populares en los escaparates de nuestras pastelerías favoritas.

Its origin dates back to the 16th century. The basis of this invention is attributed to an Italian pastry chef named Penterelli, who was a cook to Queen Catherine de Medicis.

In 1540, his successor Popelini left his native Italy to join the queen at the French Court. He improved Penterelli’s recipe and imagined a cake using a dough of his invention which he then garnished with fruit jelly to form a «poupelin». To do this, he made a cake from dried dough topped with fruit jelly which was called «hot dough».

It was only later that it took the name “pâte à choux”, after having been perfected by Jean Avice, Talleyrand’s pastry chef, and Antonin Carême.

Very quickly, the greatest pastry chefs, like Avice, working for Talleyrand, perfected choux pastry. But it was with Antonin Carême, one of the greatest pastry chefs of the 19th century, that this dessert gained its reputation. In the 19th century, the great chef of the Empire imagined delicious little choux puffs stuffed with pastry cream or whipped cream: the profiterole was born! History does not say who was the first to pour hot chocolate…

The cabbage story doesn’t end there. Eclairs, religious… its variations are popular in the windows of our favorite pastries.

Eclair au chocolat

Pour la petite histoire, l’éclair n’a pas toujours porté ce nom. Avant 1850, cette pâtisserie s’appelait «pain à la duchesse» et consistait en pâte à choux en forme de doigt, roulé dans des amandes. C’est Carême –oui, nous lui sommes redevables pour beaucoup de nos desserts–, inventeur des «croquembouches» (les petits choux) qui a eu l’idée de moderniser le chou en le garnissant de crème pâtissière et en le recouvrant d’un glaçage brillant. Un régal qui, de la monarchie à l’Empire, aurait bien vite gagné les palais de nos têtes couronnés au nombre desquelles le roi Edouard VII, qui, nous dit-on, était un grand amateur en la matière.

Para que conste, los rayos no siempre han tenido este nombre. Antes de 1850, este pastel se llamaba «pain à la duchesse» y consistía en masa choux en forma de dedos enrollada en almendras. Fue Carême –sí, le debemos muchos de nuestros postres–, inventor de los “croquembouches” (pequeños choux), quien tuvo la idea de modernizar el choux adornándolo con crema pastelera y cubriéndolo con un glaseado brillante. Un regalo que, de la monarquía al Imperio, se habría extendido rápidamente a los palacios de nuestros reyes, incluido el rey Eduardo VII, que, según nos cuentan, era un gran aficionado en este terreno.

For the record, lightning has not always had this name. Before 1850, this pastry was called «pain à la duchesse» and consisted of finger-shaped choux pastry rolled in almonds. It was Carême – yes, we are indebted to him for many of our desserts –, inventor of “croquembouches” (little choux) who had the idea of modernizing choux by garnishing it with pastry cream and covering it with a shiny glaze. A treat which, from the monarchy to the Empire, would have quickly spread to the palaces of our crowned heads, including King Edward VII, who, we are told, was a great amateur in this area.

Religieuses au chocolat

C’est en 1856 que le pâtissier-glacier parisien Frascati conçoit cette gourmandise composée d’un savoureux chou garni de crème pâtissière au chocolat surmonté d’un autre petit chou, le tout glacé et décoré de volutes de crème au beurre.

Si de nos jours, la silhouette généreuse de nos religieuses est arrondie, la pâtisserie ressemblait plutôt à un carré de pâte à choux fourré à l’époque de son invention. Quant au choix du nom, le mystère demeure… 

Fue en 1856 cuando el pastelero parisino Frascati diseñó este manjar compuesto por un sabroso choux adornado con crema de chocolate y rematado con otro pequeño choux, todo glaseado y decorado con remolinos de crema de mantequilla.

Si hoy la generosa silueta de nuestras monjas es redondeada, en el momento de su invención la masa parecía más bien un cuadrado de masa choux rellena. En cuanto a la elección del nombre, el misterio permanece…

It was in 1856 that the Parisian pastry chef Frascati designed this delicacy composed of a tasty choux garnished with chocolate custard topped with another small choux, all glazed and decorated with swirls of butter cream.

If today, the generous silhouette of our nuns is rounded, the pastry looked more like a square of filled choux pastry at the time of its invention. As for the choice of name, the mystery remains…

Paris-Brest

L’histoire raconte que le Paris-Brest a été inventé par un pâtissier de Maisons-Laffitte, près de Paris, en hommage à la célèbre course de vélo qui en était à ses tout débuts. C’est Pierre Giffard, le fondateur de la course, qui aurait demandé à Louis Durand, le pâtissier, d’inventer un gâteau pour célébrer la course et ses coureurs.

Résultat, les Paris-Brest authentiques évoquent une roue de vélo ! Certains pâtissiers courageux fabriquent encore des rayons de roue de vélo, sur les grands Paris-Brest, dont certains peuvent faire un demi-mètre de diamètre ! 

Cuenta la historia que París-Brest fue inventada por un pastelero de Maisons-Laffitte, cerca de París, en homenaje a la famosa carrera ciclista que se encontraba en sus inicios. Fue Pierre Giffard, el fundador de la carrera, quien pidió a Louis Durand, el pastelero, que inventara una tarta para celebrar la carrera y a sus corredores.

¡El resultado es que el auténtico París-Brest evoca una rueda de bicicleta! Algunos pasteleros valientes todavía fabrican radios de ruedas de bicicleta, en la gran París-Brest, ¡algunos de los cuales pueden tener medio metro de diámetro!

The story goes that Paris-Brest was invented by a pastry chef from Maisons-Laffitte, near Paris, in homage to the famous bicycle race which was in its very beginnings. It was Pierre Giffard, the founder of the race, who asked Louis Durand, the pastry chef, to invent a cake to celebrate the race and its runners.

Result, the authentic Paris-Brest evokes a bicycle wheel! Some courageous pastry chefs still make bicycle wheel spokes, on the big Paris-Brest, some of which can be half a meter in diameter!